Toutes les étapes de mon projet pour devenir pilote professionnel avion au Canada...

Les petits pas pour faire d'un rêve, une réalité ! De l'accession au metier de pilote a la vie quotidienne au Canada...


samedi 20 octobre 2007

choix des manuels de théorie

Pour la formation théorique en France avant mon départ, j’ai commandé, par internet, les livres de Michael Culhane, un célèbre pilote formateur Canadien (AcceleratedAviation.com). Malheureusement ceux-ci ne sont pas disponibles en France, ce qui implique de frais de port élevés. Perso je les ai pris en anglais, toujours à des fins d’entraînement, même si une version francophone existe (uniquement pour le programme de pilote privé).

Compter environ 200 Euros, frais de port inclus, pour la version 2007 du programme de formation au PPL (pilote privé). Ajouter 150 Euros pour le programme du CPL (pilote professionnel) et 200 Euros pour l’IFR (vol aux instruments). A chaque fois le prix comprend le ground school course (les cours à proprement dit) et le written test book (un recueil de question type examen).

Les avantages et inconvénients des Culhane Books : pour l’instant je n’ai attaqué que le programme du PPL, donc je n’ai pas d’avis sur les autres livres. Mais d’après ce que j’ai vu, c’est un bon condensé de plusieurs ouvrages qu’il faudrait acheté séparément (ce qui peut excuser un prix de vente un peu élevé). De même j’ai apprécié la référence aux articles de lois. Pas de fioritures inutiles, l’auteur va directement à l’essentiel. La présentation peut paraître un peu froide de prime abord. Les schémas présents dans le livre sont simples, clairs, en noir et blanc. Un aspect un peu austère mais très lisible et compréhensible.

Les autres lectures recommandées : vous en trouverez plein sur les forums internet, et particulièrement ici (lien avec pages forums)

Les avantages et inconvénients d’apprendre seul : Cela permet de « déblayer » le terrain et de comprendre certaines notions théoriques faciles. Cela permet également d’arriver avec des questions à poser à son instructeur…Bien sûr cela prépare efficacement au langage aéronautique et à l’environnement aéronautique canadien qui sera le nôtre pendant la formation. De même, on a plus de temps (si on s’y prend à l’avance…) pour voir et revoir des notions essentielles, pour se préparer aux examens, etc…

L’inconvénient majeur est de ne pas avoir quelqu’un qui réponde aux questions qu’on se pose forcément. Mais pleins d’infos complémentaires sont dispos sur le net, et il y a de nombreuses personnes prêtent à y répondre sur les forums spécialisés.

Du coup, avec un peu de curiosité et de régularité dans les lectures, on arrive assez bien à se former seul au théorique, sans trop buter sur les pbs, à condition d’avoir du temps à y consacrer et de faire ça sérieusement…

Je préconise l’apprentissage sur des supports en anglais, car cela fait travailler à la fois l’anglais aéronautique, avec tous les termes techniques associés, et la langue. Bien évidemment l’apprentissage en anglais est facilité si vous détenez déjà un examen aéronautique Français (les notions de base restent identiques, seules les traductions et les particularités locales sont à réapprendre). Mais pour les réfractaires, ou pour les personnes qui souhaitent partir au Québec, c’est possible de se former en Français…

Un petit conseil, il faut noter scrupuleusement le temps passé à apprendre, et quels sujets ont été travaillés. En arrivant au Canada, il se peut que l’école accepte de réduire vos temps de formation théorique et/ou accepte de vous présenter au test directement. En effet, si un nombre d’heures théoriques (Ground School) est obligatoire, rien ne précise qu’elles doivent être faîte dans une école…Il suffit juste de trouver un instructeur qui juge votre niveau suffisant pour être présenté à l’examen.

En résumé il est tout à fait possible de se former seul aux différents examens théoriques, même si cela demande un sérieux dans le travail et une réelle assiduité. C’est sûrement un peu plus difficile, mais permet une meilleure gestion du temps…

Perso, je vais travailler environ 1 an avant le début de ma formation, tranquillement chez moi, à mon rythme, pour dégrossir les notions à connaître. Je prendrais quand même les cours théoriques à l’école une fois sur place, pour expliquer et approfondir mes incompréhensions et pour mettre réellement toutes les chances de mon côté lors des examens.

Faut il avoir déjà voler avant d’entamer la formation ?

Grande question ! A mon sens, si l’on n’a jamais volé et que l’on envisage une formation de l’autre côté de l’Atlantique, on peut faire 1 ou 2 heures en avion dans n’importe quel aéroclub en France, pour voir si c’est un environnement qui nous plaît et si on n’est pas trop mal à l’aise. Mais cela concerne relativement peu de candidats, en général les personnes prêtent à s’expatrier sont déjà des mordus de l’aviation…

Je pense que, de toutes manières, il est préférable de passer un brevet Français avant de partir et de cumuler quelques dizaines d’heures de vol pour réellement en tirer profit durant la formation au Canada. Cela peut être n’importe quel brevet (avion, planeur, ulm), du moment qu’on le prépare sérieusement, qu’on acquiert de solides connaissances théoriques de base et surtout qu’on vole derrière…

Personnellement j’ai un brevet de pilote ulm pendulaire, une dizaine d’année de pratique, pas autant d’expérience que je souhaite en termes d’heures de vol, mais des vols dans des conditions et des environnements variés.

Les avantages que j’en retiens sont : une acclimatation à la 3e dimension, la certitude que j’aime ça, la connaissances de certaines règles et principes de bases, une aisance dans l’utilisation de la radio. J’ai côtoyé des gens passionnés qui ont partagés leur expérience avec moi, j’ai eu l’occasion de voler sur différents types d’appareils (ulm pendulaire, multiaxes, avion, hélico), et j’ai vécu pleins de petites choses qui ont conforté mon projet et qui ont participé à l’enrichissement de ma culture aéronautique…

Par contre il y a quelques inconvénients légers : un réapprentissage de certaines notions particulières ou une réactualisation de connaissances qui peut paraître rébarbative, certaines mauvaises habitudes à perdre…

Bref, la transition vers le milieu aéronautique canadien sera certainement simplifiée pour toute personne ayant acquis une expérience en vol significative avant son départ. Même si ce n’est pas un passage incontournable, je conseille vivement d’avoir cette expérience au préalable. Cela permet de mieux savoir où l’on met les pieds, d’appréhender les difficultés, de faciliter certaines étapes. Je répète encore, tout type de brevet convient. Un investissement de 1000/1500 Euros pour un brevet ULM est déjà un bon point de départ à mon avis.

mardi 2 octobre 2007

Accusé de réception du dossier d'immigration

Je viens de recevoir l'accusé de réception de mon dossier pour ma demande de Certificat de Sélection du Québec. Il a fallut attendre environ 1 mois et demi entre ma dépose de dossier et son ouverture... Envoi du dossier le 7 août et réception de l'A/R le 25 septembre.

La première étape pour obtenir mon visa de résident permanent est lancée : l'immigration Québecoise étudie mon dossier. L'attente a été longue jusqu'à maintenant, et ca ne fait que commencer !

Si tout se passe bien et que mon dossier est complet, j'espère recevoir une convocation d'ici un mois pour une entrevue à Paris. Celle-ci devrait avoir lieu en décembre, si les délais annoncés sur le site web de l'immigration Québécoise sont tenus.

Il va encore falloir faire preuve de patience et avoir des nerfs solides pour vaincre cette attente interminable...

Les démarches pour pouvoir travailler au Canada

Pour apprendre à voler au Canada en étant Français il faut le plus souvent obtenir un visa.
Si la durée de la formation est inférieure à 6 mois, un simple visa de tourisme suffit. Sinon il faut obtenir un visa d’étudiant. Enfin, pour avoir le droit de travailler au Canada, il faut avoir un visa de résident permanent ou un visa de travail temporaire.
Le visa de résident permanent offre les mêmes droits que la citoyenneté Canadienne, sauf le droit de vote. Il demande également un nombre de jours minimum de présence sur le sol Canadien. Au bout de quelques années de statut de résident permanent, on peut demander la citoyenneté Canadienne.
Pour obtenir mon visa de résident, je suis passé par le Québec. Cette province est souveraine pour sélectionner ses immigrants : la démarche consiste à demander un Certificat de Sélection du Québec (CSQ) puis à présenter la demande de visa au niveau fédéral. Il faut compter environ un an pour l’obtention du visa.
Après avoir rempli un dossier et fourni les pièces justificatives demandées (disponibles sur le site de l’immigration Québécoise), on reçoit un accusé de réception au bout de 2 mois environ. Notre dossier vient d’être ouvert et va commencer à être traité. Environ un mois plus tard, si tout est ok, on reçoit une convocation à une entrevue à Paris. Cela consiste en un entretien d’une heure avec un fonctionnaire de l’immigration du Québec, pour vérifier le projet d’immigration du requérant. Si on obtient le nombre de points suffisants, on reçoit le CSQ. Après c’est une demande au niveau fédéral, avec extrait de casier judiciaire, visite médicale et encore peut être un autre entretien. Cette étape est rarement éliminatoire puisque l’on est déjà sélectionné par une province. Il faut compter environ 6 mois pour cette étape.
Les critères importants pour juger un requérant sont : l’âge, le niveau scolaire, l’expérience professionnelle, la maîtrise des langues officielles (anglais/français à l’oral), voyages au Canada, capacité financière,…
En gros, ils veulent des travailleurs, qui vont faire des bébés, et avec une bonne situation de départ. Mais ce qui reste prédominant, c’est le projet du requérant une fois sur place.

Pour + d’infos voir :

- immigration Québec
- immigration Canada
- immigrer.com