Toutes les étapes de mon projet pour devenir pilote professionnel avion au Canada...

Les petits pas pour faire d'un rêve, une réalité ! De l'accession au metier de pilote a la vie quotidienne au Canada...


mardi 1 décembre 2009

revoila l'hiver

Après plusieurs semaines d'attente, la neige a enfin fait son apparition dans la nuit.
L'automne fut particulièrement doux, avec un climat inhabituel, soleil, douceur, et pas un flocon a l'horizon ! Attendre le 1er décembre pour voir apparaitre la neige, c'est quelque peu surprenant pour la région de Winnipeg... Les températures avaient commence a baisser, mais nous étions encore loin des normales saisonnières.

Mais tout semble rentrer dans l'ordre : les routes sont a nouveau blanches, recouvertes de leur pellicule de neige, les chasse neige recommencent leur valse, tout est emmitoufle d'un manteau blanc. Les contours des objets s'estompent, et un sentiment de calme apparait. Tout tourne un peu au ralenti, il va falloir apprivoiser a nouveau cet environnement.
Bientôt, des monticules de neige apparaitront sur les parking, il faudra les évacuer par camions bennes. Les trottoirs seront déneigés a la pelleteuse, et il faudra prévoir plusieurs minutes avant de partir au travail, pour dégager les voitures ensevelies sous la neige, pendant la nuit.

Il va falloir reprendre les bonnes habitudes rapidement, car les températures ne vont pas cesser de dégringoler pendant les semaines a venir. Bonnet, gants, écharpes, parkas sont de retour !

Tout ca nous promet également un hiver fabuleux pour voler ! Piste enneigée, parking gelé, pilotes emmitoufles comme pour expédition au pôle nord, couvertures pour les avions, etc... Que du bonheur en perspective !

lundi 23 novembre 2009

Marche arriere en Cessna ?

Ce samedi matin était un peu venté... nous avons quand même décidé d'aller faire un petit vol, avec mon instructeur, histoire de travailler un peu ! ;-)

Une fois en l'air, ca n'avançait pas bien vite... Et quand on a vu que notre vitesse sol était simplement de 20 noeuds, nous n'avons pas pu résister au plaisir d'essayer de voler le plus lentement possible ! Exercice de slow flight au menu, miam !
Après qques instants pour se mettre dans le lit du vent, nous avons eu le plaisir de voir l'avion s'arrêter sur place, et commencer a accélérer... en marche arrière ! Plus assez de vitesse pour contrer le vent !
Lors de cette tentative de vol lent (sic !), nous avons atteint une vitesse sol de 35 noeuds en marche arrière ! Record personnel battu ! ;-)
Pour les pros, la config avion était : full flaps, 20 noeuds indiques et 1900 trs/min. A 3000 pieds nous avions environ 50 noeuds de vent de face.

Au retour, nous avons tenter, bien entendu, d'aller le plus vite possible, avec le vent dans le dos. Petite déception a la clé, avec seulement 155 kts de vitesse sol (mais on était toujours dans l'arc vert, a 100 noeuds indiques !)

Bien sur, entre ces 2 extrêmes, nous avons peaufiné qques exercices, en vue de ce test en vol instructeur qui ne devrait plus trop tarder...

Qui a dit que voler était fun ? Non, non, non, c'est une affaire sérieuse, au contraire ! ;-)

PS : Ah oui, pour donner une idée aux non inities, la vitesse normale de l'avion utilise est de 85/90 noeuds.

samedi 14 novembre 2009

Code de la route Manitobain

Ça y est, je me suis enfin décidé a échanger mon permis français contre un permis Manitobain. Au Canada, chaque province a son propre permis. Malheureusement, si au Québec ou en Ontario il existe des accords de réciprocité avec la France, au Manitoba, il faut repasser le code de la route et un test de conduite...

Qques précisions sur le système du coin, qui est un peu diffèrent de ce que l'on connait en France par ex. Ici, on passe le code de la route a 16 ans. Si réussite, on obtient un permis d'apprenti conducteur : on a le droit de conduire de jour seulement, sous la supervision d'un adulte (équivalent de la conduite accompagnée, en un peu plus restrictif). Puis au bout de 9 mois, on a le droit de passer le test de conduite pour avoir un permis restreint (un seul passager de nuit, 0 degrés d'alcool, etc). Enfin, après 15 mois de permis restreint, on obtient un permis complet si tout se passe bien.
Le tout, sans être oblige de prendre une seule heure de leçon de conduite... Au pire, qques heures avant le test et ca roule !

Heureusement, pour ma part, je vais passer directement le code de la route et la conduite pour avoir un permis complet ! Ouf !

Donc étape numéro 1, le code de la route. Disons que ce n'est pas trop difficile, 30 questions en 30 minutes, sur un pc qui vous donne votre résultat instantanément. Sachant que les questions sont dispos sous forme de quizz sur le site internet officiel du permis de conduire, j'ai pu finir le test en 10 minutes environ ;-)
En bref, en moins de 30 minutes, l'épreuve du code de la route est bouclée. Pas de prise de tête sur des questions pièges, le petit livret d'apprentissage et les quizz sont dispos sur internet, 10 dollars de frais pour passer l'exam', efficacité et pragmatisme sont au rendez vous...

Il ne me reste plus qu'a passer le test de conduite.
Mon code étant valide pour un an, j'ai donc encore un peu de temps pour m'entrainer a mettre mon clignotant ou pour penser a regarder dans mon angle mort ! ;-)

jeudi 12 novembre 2009

Remembrance Day

La journée du souvenir... Comme de nombreux pays le 11 novembre, le Canada se souvient de ses combattants morts en 1914-18.
Comme en France, cette journée est fériée dans la plupart des provinces du pays.
Fait marquant, de nombreuses personnes portent un insigne représentant un coquelicot.
Pourquoi le coquelicot, me direz vous ? Parce que pendant la batailles de Flandre, le sol était complètement détruit, il n'y avait plus aucune végétation, seulement de la boue. Seuls des coquelicots ont pousses, donnant un peu de couleurs au paysage dévasté. Un poème célèbre fut écrit par John McCrae, en 1915. Certains prétendent également que les coquelicots se sont nourris du sang des soldats morts.

Depuis, le coquelicot est devenu le symbole du souvenir.
Et de ce cote-ci de l'Atlantique, bcp de respect est témoigné a cette occasion... du plus jeune au plus vieux, tout le monde arbore cette marque de reconnaissance.

jeudi 5 novembre 2009

Backseat

Pour qu'une opportunité se présente a vous, il faut réunir qques ingrédients : être au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes. Plus le secret du chef : il faut la provoquer un peu, cette opportunité ! Avoir la bonne attitude, s'intéresser, être ouvert d'esprit, etc...

Bref, ayant savamment dose ces ingrédients, plus ayant ajoute un petit peu de chance, je me suis retrouve en place arrière du bimoteur de l'école, a suivre un élève faire des ronds en l'air, de nuit, sur l'aéroport de Winnipeg.

Le bon endroit : je trainais a l'école...
Le bon moment : peu avant que l'élève parte en vol
La bonne personne : l'élève en question est le monsieur qui essaie de m'enseigner l'art de l'instruction... en résumé, mon instructeur, qui part renouveler sa qualif' multimoteurs et vol aux instruments.

Bon, j'avoue, cette opportunité n'a pas été trop dure a créer ! Il m'a juste fallu appeler mon concurrent pour ce vol, un autre élève voulant lui aussi faire un tour de twin gratos, pour lui dire que le vol était avance d'une heure. Bien entendu, s'il ne pouvait pas être la a temps, je me ferai un plaisir de prendre sa place ;-)

Bilan, un peu plus d'une heure en backseat, lors d'un superbe vol. Même sans toucher aux commandes, c'etait impressionnant : 2 moteurs, un avion aux dimensions inhabituelles pour moi, des manettes de partout, un équipement complique, et un prix a l'heure de vol qui fait peur...
A 5 dollars la minute, les check lists au sol font mal (comptez 15 minutes avant de décoller!)
Au final, ce vol a été une superbe intro au bimoteur. Et devinez quoi ? Ça m'a sérieusement donne envie de m'y mettre. Bizarre, non ?

2 petites images prises il y a quelque temps par un autre élève de l'école, bcp plus talentueux que moi avec un appareil photo :


le bimoteur en question

Downtwn Winnipeg by night


PS : Manas, if you want me to remove theses pics, let me know...

vendredi 16 octobre 2009

depannages

A quelques jours d'intervalle, j'ai eu la chance de me voir offrir deux vols gratuits, payes par l'école ! ;-)

Deux fois, il a fallu convoyer un avion et le ramener a Steinbach.

Le premier avait atterri dans un champ, a environ 10 km du terrain. A cause du mauvais temps, le pilote a préféré se poser, par précaution, dans un champ. Les passages pluvieux n'encourageaient pas au vol ce jour-la, il y avait donc peu de monde a l'école. Adam, le manager, me demande si je veux l'accompagner pour récupérer l'avion, profitant d'une courte éclaircie. Ancien pilote, il a perdu sa licence suite a des pbs médicaux. Il a donc besoin d'un pilote avec lui dans l'avion, bien qu'il soit largement plus qualifie que moi pour voler sur cet appareil ! Le vol sera court, mais super sympa : j'aurai droit a une superbe démonstration de décollage et d'atterrissage... Un petit vol plutôt tranquille, en somme.

Le deuxième sera plus mouvemente. Un quadriplace Cessna 172 est reste sur un aérodrome a une heure de vol de Steinbach. Le pilote a préféré rentrer en voiture, la encore aussi a cause du mauvais temps. Depuis une semaine, l'avion est sur le parking a Kenora. Adam nous demande alors, a Marc et moi, si on veut bien prendre un avion, aller a Kenora et ramener le C172 manquant. Quelle question ! Un vol a l'œil, bien sur qu'on veut...
Malheureusement, les conditions climatiques ne sont pas idéales, voir franchement mauvaises. Nous attendons toute la journée une fenêtre météo. Nous nous résignons a passer la soirée a l'école, a regarder un film, au lieu de voler vers Kenora. Vers 19h, le temps n'est toujours pas génial mais semble s'améliorer un peu, nous décidons donc de partir. Ça sera limite, mais ça devrait passer. Et nous volerons de nuit, ce qui sera encore mieux pour notre carnet de vol !
Seulement voila, les conditions n'étaient effectivement pas au top sur le trajet. Pas du tout. Mais l'expérience fut tout de même enrichissante : sortir tous les avions du hangar pour trouver le petit biplace qui allait nous permettre de voler de nuit, partir sans avoir préparer la nav (et sans gps pour plus de fun...), un peu de neige en route, surement qques nuages aussi, a priori des conditions givrantes, bref on a mis toutes les chances de notre cote ! Je dis bravo les pilotes professionnels ! ;-(
Nous aurions du maintenir notre décision de ne pas partir !
Et une fois sur place, le bonheur continue : s'apercevoir que l'avion est couvert de glace, attendre 2 heures qu'un type se pointe pour dégivrer l'avion (comme les grands au passage, avec du glycol, et tout, et tout... impressionnant), l'amortisseur avant qui est mort, le phare d'atterrissage qui montre des faiblesses... plein de petits désagréments qui prennent une autre signification la nuit, quand la température baisse en dessous de zéro sur le parking d'un aérodrome désert, perdu au milieu du Canada. A ce qu'il parait, tout pilote a un jour regrette d'être parti en vol... Je confirme !
Ce n'est pas tout ça, il faut aussi penser a rentrer. Courageusement, je laisse Marc voler sur le C172 ;-) Je rentrerai avec mon bon vieux coucou biplace, sans gps, tant pis. Les conditions sur le chemin du retour n'ont pas bcp changées, et nous sommes bien contents d'atterrir, a minuit, a Steinbach. Mission accomplie, avec un peu de piment et pas mal de chance.

Bilan, même avec un papier fraichement marque "pilote commercial" en poche, tu as encore tout le potentiel pour faire plein de bêtises ! Et tu as tout a apprendre du vrai monde. C'est surement l'enseignement numéro 1 de ce vol un peu particulier. L'enseignement numéro 2 : apprendre a savoir dire non...

Greg, dépannage en tous genres 24h/24, 7j/7

PS : a toutes les personnes qui me portent un peu d'affection, je souhaite préciser que les traits ont été volontairement grossis pour faire ressortir tout l'aspect dramatique de ce récit... Il est bien évident que voler de nuit est plus rassurant que ce qui est décrit, puisque l'on ne voit pas les conditions extérieures. Il fait trop noir ! ;-)

dimanche 11 octobre 2009

Vous l'attendiez tous avec impatience...

... elle est arrivee ! La première neige de l'année !
Tombée dans la nuit de vendredi sur Steinbach. Pas vraiment méchante, 2 ou 3 cm a peine, vite fondus depuis.
Mais le signe est fort : l'hiver est de retour dans notre chère province canadienne du Manitoba...
Nous avions eu un refroidissement notable des températures depuis une quinzaine de jours, avec les premiers degrés en dessous de zéro au petit matin... Et voila, depuis avant hier, c'est officieusement la fin de l'automne !

Et maintenant, passons aux images de cette terrible tempête de neige qui a frappe Steinbach Vendredi dernier (sic!) :

un peu de givre sur le pare brise, pas assez épais pour gratter !




manque plus que les guirlandes autour du sapin !

C'était Alain Gillot-Pétré en direct du Canada ! ;-)

PS : Faudra dire au type qui créé le calendrier chaque année de ne plus mettre la date de l'hiver au 21 décembre, ça devient ridicule a force ! ;-)

mercredi 30 septembre 2009

Et un test de plus...

Je viens d'écrire un autre examen aujourd'hui. Cette fois, c'est celui pour la formation d'instructeur. Comme souvent, un brin de stress la veille (voir un peu plus...), et un réveil de bonne heure.
Direction Winnipeg et le centre d'examen a 1h de voiture. Cela devient une habitude d'aller voir notre pote Jerry pour passer un test écrit. Le building de Transport Canada n'a pas change de place (!!), je me gare dans la même rue pas trop loin, c'est toujours le même gardien a l'entrée, bref, un air de déjà vu, je suis en terrain connu...
Arrive a 9h, vérifications des papiers, explications du fonctionnement du PC, la même routine que d'habitude, un petit mot sympa, et j'entre dans la salle a 9h15. Sorti a 10h15... Efficace, surtout que l'on a 3h pour écrire le test. Aujourd'hui cela m'a paru facile, même si le score final est dans la moyenne, ni bon, ni mauvais.
A croire qu'on s'habitue a être tester régulièrement... ;-)

Pour ceux que cela intéresse, les questions ont essentiellement porte sur la théorie de vol, l'administratif (les minimums réglementaires pour telle ou telle licence, les dates de validité des documents, etc), les facteurs d'apprentissage, les facteurs humains. Aucune notion de navigation ou de météo. Pas de questions censées être acquises pour le CPL ou PPL (mécanique, espaces aériens, etc...)

Prochaine étape, le test en vol instructeur. Et après, l'instant de vérité : trouver le premier job...
J'ai pas fini de stresser, moi ! ;-)

fin de l'ete ?

Ça y est, on a enfin goute des températures de saison, après un mois de septembre particulièrement généreux ! On a eu un vrai été pendant ces dernières semaines, avec des températures au dessus de 25 degrés et un soleil plus que généreux... Ça nous a change du mois de juillet pluvieux a souhait !

Mais maintenant, retour a la réalité Canadienne : entre 0 et 5 degrés le matin, et 15/16 degrés l'après midi...

Un autre signe qui ne trompe pas, les centaines d'oies qui se regroupent a la dernière minute dans les champs du coin, avant de migrer vers des contrées plus chaudes. Impressionnant mais révélateur de la fin de l'été...

Bientôt la neige, la glace et les vraies températures négatives, chouette ! ;-)

jeudi 3 septembre 2009

1 an plus tard...

Cela fait un an que j'ai pose pour la première fois le pied au Canada.
Je ne suis pas prêt d'oublier le départ de France et cette arrivée, le 2 septembre 2008...

Tout quitter pour écrire une nouvelle page de sa propre histoire, faire le choix de recommencer une vie a zéro, ou presque. Découvrir un nouvel univers, une nouvelle manière de penser, de nouveaux contacts a créer, s'insérer dans la société, s'adapter, bref, se recréer une vie : cela demande énormément d'énergie, de force et une motivation sans faille, qui aide a supporter les moments difficiles...

Un moment fort, celui de monter dans l'avion, submergé par des émotions contradictoires - joie, impatience, tristesse, anxiété - tournant le dos a une situation confortable pour se jeter dans l'inconnu... Moment surréaliste, qui fait sourire, un an plus tard.

Du moindre aspect pratique du quotidien aux différentes façons de penser, des différences culturelles profondes aux préjugés, de découvertes en étonnements, d'émerveillements en interrogations, le chemin fut long et rapide en même temps. Un an plus tard, on mesure la distance parcourue.

Une immigration est une chose intense a vivre. Dense par la variété des émotions traversées, difficile par les obstacles multiples a surmonter, mais également belle, très belle... Au bout du compte, une réalisation de soi et la possibilité offerte de réaliser son rêve. Un an plus tard, on apprécie l'opportunité que l'on a eu.

Même si certains retournent dans leur pays d'origine, je suis intimement convaincu que le chemin parcouru les aura fait grandir au delà de ce qu'ils peuvent imaginer.
Un nouveau regard sur la vie façonné a travers de nouvelles rencontres, cela n'a pas de prix.

Un an plus tard, les poches vides de plusieurs milliers de dollars, mais riche d'une expérience irremplaçable, je suis confiant en l'avenir...

Je me revois, 10 ou 12 ans plus tôt, ayant déjà ce projet fou de venir au Canada, passer mes brevets de pilote. L'attente fut longue, insoutenable, mais aujourd'hui, je peux dire que ça valait le coup !

Croire en ses rêves, chercher a les réaliser par tous les moyens, ne jamais abandonner, voici qques pistes pour qu'un jour la chance finisse par sourire !

vendredi 28 août 2009

l'apprentissage du metier...

Ça y est, j'ai officiellement commence mon apprentissage du métier d'instructeur.

Au niveau vols, pour l'instant j'en suis a une remise a niveau avec les avions sur lesquels je n'ai pas vole depuis longtemps. Au programme, je refais tous les exercices demandes a un élève, depuis la place droite. Je reprend mes marques... Et ce, sous l'œil intransigeant de mon instructeur.
Et c'est pas facile de foirer un exercice, alors que c'est largement a ta portée et que tu l'as exécuté correctement sur un avion différent deux jours plus tôt, lors d'un vol solo... De toute façon, le monsieur a ta gauche ne te croira jamais ! ;-)
Pas de remède miracle, faut travailler et reprendre ses repères...

Mais la plus grosse partie, pour le moment, reste les cours au sol. J'ai commence a expliquer les premiers exercices et les premières notions théoriques a mon instructeur. Il va sans dire que celui-ci se fait une joie immense de me poser qques questions inattendues... comme un vrai élève. Sauf que celui-la peut être particulièrement mauvais ou particulièrement doué, selon son humeur ! ;-)
A la fin, un petit débriefing conclut nos discussions. C'est a ce moment la que j'ai droit au "partage d'expérience" et a l'explication de qques tuyaux ou idées "géniales" pour améliorer l'apprentissage de l'élève.
En général, la leçon dure une trentaine de minutes et autant pour le débriefing.

Ma principale difficulté (outre l'anglais !!!) est de trouver le bon équilibre entre explications trop simplistes et explications trop poussées. J'ai encore du mal a voir a quel niveau de connaissances se situe un élève "normal", a ce stade de l'apprentissage.

Je dois dire que c'est plutôt amusant pour le moment (même si pas toujours agréable de sécher sur une question a laquelle tu es sensé pouvoir répondre en tant qu'instructeur !). Ça me fait penser un peu au théâtre, quand tu joues un rôle... sauf que la, ben, tu es réellement le personnage ! ;-))

On s'attarde aussi un peu sur les formalités administratives de l'instructeur, sur son rôle au sein de l'école, sur l'aspect "commercial" du boulot, sur tout un tas d'aspects qui ne sautent pas forcement aux yeux, mais qui viennent s'ajouter a la charge de travail d'un instructeur qui fait bien son boulot...

C'est rigolo aussi d'observer le regard des gens qui change : tu passes du statut d'élève a celui de presque professionnel. Des élèves te demandent ton avis, les instructeurs te traitent presque comme un égal, les propriétaires de l'école regardent un peu plus tes réactions, etc... C'est plutôt valorisant !

Bon, sur ce, je vous laisse, j'ai ma prochaine leçon a préparer. Au programme pour demain, comment faire descendre un avion a une altitude voulue...

Ps : j'ai essaye la vieille méthode de travail de ma période lycée/fac, a savoir tout au dernier moment. Une méthode qui avait pas trop mal marche en son temps...
Aujourd'hui, j'ai donc préparé ma leçon 1h avant le cours, après une courte nuit de sommeil. Résultats plus que mitiges !!! ;-)
Moralité, y'a pas de mystère, une leçon se prépare a l'avance, et demande un certain temps de préparation...
Qui l'eut cru ?

mercredi 19 août 2009

le debut de la suite...

Après l'obtention de ce CPL tant attendu, je me suis pris une petite semaine off, histoire de digérer et récupérer un peu de tout le stress des derniers jours ;-)
Puis j'ai voulu commencer ma formation d'instructeur... malheureusement, depuis début Aout, l'école est particulièrement chargée niveau planning.

En effet, elle forme les cadets de l'air, des jeunes gens qui suivent une sorte d'initiation militaire et a qui l'armée paye une formation de pilote prive. Ce sont donc 14 jeunes qui ont débarqué en juillet, pour 6 semaines de cours intensifs. Cela mobilise bcp de ressources a l'école. Ces cadets deviennent la priorité (contrat juteux pour l'école...) pendant ces qques semaines. Et cette année, la météo n'a pas vraiment été a la hauteur, avec de nombreux retards a la clé... Du coup, tout le monde met les bouchées doubles pour finir leur formation a temps.
Et les autres students, dont le petit Greg qui veut commencer sa formation d'instructeur, ont bien du mal a trouver des avions et des instructeurs dispos...
Si on ajoute les vacances prises par les instructeurs des la période des cadets finie, ça n'arrange pas le pb... m'enfin, il n'y a pas grd chose a faire. Patience...

En attendant, je peux vous présenter un peu le cursus a suivre pour devenir instructeur :
je dois faire 25h de cours au sol et 30 heures de vols en double commande. A l'école 3 personnes peuvent former a la qualif instructeur, dont le propriétaire-fondateur. Je vais donc faire environ 70% de la formation avec un m'sieur qui s'appelle Kelly. 25% avec le fils du proprio, Luke. Et le reste avec le proprio lui-meme, Harv, qui veut toujours avoir un oeil sur la formation des instructeurs (normal, c'est aussi la réputation de son école qui est engagée...)
Au sol, je devrais apprendre a présenter une leçon et a expliquer les différents exercices a réaliser en vol. La formation se fera normalement sur tous les types d'avions utilises par l'école.

J'ai donc commence a imprimer tous les supports nécessaires, les guides d'études, la réglementation, et les qques 300 pages du guide pour devenir instructeur... En tout, je me retrouve au bon vieux temps des études, avec 3 gros classeurs remplis de cours, des stylos de différentes couleurs, une règle, des marqueurs pour tableau blanc, etc...
Un vrai retour en arrière ! ;-)

J'ai aussi eu l'occasion de voler en place droite ou en place arrière de certains avions, place normalement dévolue a l'instructeur... ça fait bizarre, mais on s'y habitue vite, voir même on l'apprécie assez vite ! On commence a toucher un peu au futur métier ;-)

voila, pas mal de boulot en perspective, qques beaux challenges, je pense, mais si le métier est bien fait, surement qques grandes satisfactions aussi...

samedi 1 août 2009

CPL flight test Part 2

Résumé de l'épisode précédent : vous n'avez qu'a lire le post juste en dessous de celui-ci !!! ;-)

Bref, j'ai la moitie de mon test CPL en main depuis jeudi. Il ne me reste plus qu'a partir en vol avec mon testeur pour obtenir le précieux sésame. Malheureusement, Dame Nature est contre moi... Vendredi, temps pourri ! Je passe ma journée a l'école a scruter les prévisions météo ! Moral dans les chaussettes... De plus le testeur a peu de disponibilités dans les jours suivants. En gros, j'ai un dernier créneau samedi matin, de très bonne heure. Sinon, il me faudra attendre un long moment avant de pouvoir finir ce satane test ! Dernier bulletin météo vendredi soir, les prévisions sont toujours mauvaises pour demain matin. J'annule donc mon vol... grrr !!

Samedi matin, après une nuit un peu agitée, réveil a 07h20. Dehors, grand soleil !!! Et m..... !!!!!
Je file sous la douche en vitesse, je révise une dernière fois ma nav' et je fonce a l'école. Situation inattendue, je ne pensais pas pouvoir voler ce matin, j'ai encore les traces de sommeil sur le visage, moi !!!
Arrivé en trombe, je croise le testeur, pas prêt non plus a partir. Rapide discussion, il ne semble pas chaud. Le vent se renforce, les conditions se dégradent assez vite, la fenêtre météo se rétrécit... Mais c'est a moi de décider de partir ou pas. Mon choix est fait, on y va (j'en peux plus d'attendre, moi !).

Au terme d'un vol moyen, au bout de 2h15, nous voila de retour sur le parking. Nous avons rencontre du vent, des nuages, qques gouttes de pluie, bref, on a connu mieux comme conditions pour passer un test. Mais le monsieur met fin a mon calvaire, il m'annonce que je viens de réussir cette étape !
S'en suit un débriefing, auquel assiste mon instructeur. Il y a encore plein de chose a ameliorer, mais je suis dans les standards requis.

Depuis le 1er aout 2009, je fais donc officiellement parti de ce groupe d'individus qui ont le droit d'être payer pour piloter un avion. Cooool ! J'ai aussi gagne le droit de continuer a apprendre et a progresser. Apprendre mon métier, apprendre a voler dans d'autres environnements, avec d'autres contraintes. Progresser vers différents avions, vers différents types de vols.
C'est le rêve qui prend forme petit a petit !

La suite ? Faire une formation d'instructeur, pour a mon tour pouvoir enseigner cette passion.
Et peut être, l'espoir a la clé : obtenir un job dans une école, gagner en expérience, accumuler des heures.
Aider les autres a réaliser leurs rêves, y'a pire comme métier ! ;-)

PS : je sais, la realite de l'instruction et du metier de formateur (quelque soit le domaine) est bien differente. Mais ca fait du bien de rever, non ? ;-)

jeudi 30 juillet 2009

CPL flight test Part 1

Aujourd'hui, c'est le grand jour ! Test en vol pour l'obtention du sésame, la licence de pilote pro !

Curieusement, j'ai passe la veille a glandouiller : une partie de l'aprem' a l'école a vérifier mon logbook et mes heures de vols, un petit film, un peu de surf sur internet, etc... bref, pas bcp de révisions en cette veille d'exam'. Inhabituel chez moi, le niveau de stress est quasi inexistant, limite je m'en fous. Et pis, vlan ! 21:30, me voila décidé a ouvrir un bouquin ! Erreur ! Je me couche assez tard, avec mon copain le stress qui a finalement décidé de s'inviter (il était temps !) ;-)

Lever a 06:30 et rdv avec le testeur a 07:30 a l'école. La météo est plus que maussade : brouillard, plafond extrêmement bas, les prévisions pour la journée, pas super bonnes. Même le testeur émet des doutes sur la faisabilité du vol plus tard. Bref, il me donne ma navigation fictive a préparer. Vue l'heure, personne a l'école, je ne peux donc pas imprimer mon briefing météo. Pas grave, j'attaque le reste. Au final, je bénéficierai d'1h30 pour tout préparer, la ou en training je mettais environ 45 a 50 minutes.... En plus, le monsieur n'a pas été aussi méchant que mon instructeur, la nav est réellement simple !
En gros, pendant ce temps on planifie la route a suivre en tenant compte des espaces aériens, réglementation, distances, etc..., on sort un dossier météo, on fait une estimation du poids de l'avion et du carburant nécessaire, on estime les perfos de l'appareil et on remplit un plan de vol, bref tout ce qui va bien pour un vol en sécurité !

Puis c'est le moment de commencer réellement le test : celui-ci se divise en une partie au sol, avec explications du travail fourni plus tôt et questions de l'examinateur(durée : environ 1h30/2h). Si c'est Ok, on enchaine avec la 2e partie, le vol en lui-même. Sinon, ben, "a la prochaine"... ;-)
Pour moi, cela s'est bien passe, j'ai droit de partir en vol. Malheureusement, comme prévu, les conditions ne sont pas optimales. Et croyez moi, ce jour la, vous voulez qu'elles le soient !!!
Donc on reporte la partie vol a demain...

Au final, la moitie du test est dans la poche. Le stress lie aux connaissances théoriques est évacué, il ne reste plus que la partie réellement pratique. Et la, c'est l'entrainement qui fera la différence... encore une fois, wait and see !

On croise les doigts et on reste concentre. Rien n'est joue d'avance, même si j'ai pris une bonne option ! ;-)

PS : pour les curieux, la nav' fictive faisait environ 200 Nautiques (400 kms), en ligne droite de Steinbach a Russel, avec un stop de 3 heures a Portage La Prairie. En gros, environ 2h45 de vol avec les conditions du jour.

dimanche 26 juillet 2009

CPL pre flight test et supervisory flight

Le test en vol en vue de mon Commercial Pilot Licence approche...

Dernièrement, j'ai fait un pre flight test avec mon instructeur habituel : une revue de la totalité des exercices, notes selon les standards du test. Cela ne s'est pas trop mal passe, qques fautes d'inattention, qques vols pour corriger ca, et cela devrait aboutir a sa recommandation (j'ai besoin d'une lettre de sa part m'autorisant a présenter le test).

Mais avant, je dois voler avec son superviseur. Un instructeur nouvellement forme reste sous la tutelle d'un instructeur plus expérimente pendant un certain temps, avant de pouvoir recommander seul ses élevés. Du coup, j'ai aussi besoin de la signature du superviseur, je vais donc me faire un 2e vol de contrôle avec lui... Je ne pourrai pas dire que je n'étais pas préparé !

De retour du vol, cela s'est également bien passe, si ce n'est mieux que le premier !

Bilan, j'ai mes 2 signatures, l'examinateur et l'avion sont réservés, je passe le test jeudi 30 juillet !

PS : On verra si la météo est avec moi ou non. Depuis qques jours, c'est pas terrible...

30 ans

Un cap vient d'être franchi... un tournant dans la vie, dirons certains.

Une année riche, dense, difficile par moment...
Une année pleine d'émotions, de découvertes et de plaisir...
Une année de travail, faite de doutes et d'espoirs...
Une annee d'accomplissement, de soi, de ses reves...

Bref une année bien remplie, qui restera surement une année majeure dans ma vie.

C'est chouette d'avoir 30 ans !!!

mercredi 8 juillet 2009

Beausejour airfield, les photos...

Comme j'avais oublie l'appareil photo lors de ma première visite, nous sommes retournes a Beausejour avec Sacha, un élève de l'école, histoire de prendre qques cliches... Et ce coup-ci, pas le temps pour un burger (de toutes facons, le resto etait ferme)

Voici donc qques photos du terrain :


vous voyez la piste ?

facile, non ?

un beau champ ! ;-)

l'avion du proprio au 1er plan, et "mon" avion a l'arriere...

vendredi 3 juillet 2009

Beausejour airfield

Il existe de petit aérodromes, souvent prives, dont on parle peu, mais qui ont un pouvoir de séduction énorme. Ces terrains, souvent dotes d'une unique piste en herbe, distillent un immense bonheur lorsqu'on pose les roues de son avion préféré sur leur gazon parfaitement taille...
Un sentiment de liberté, de bien-être, accentue par la quiétude du lieu. Une sorte de retour aux sources de l'aviation, quand les pistes pavées n'existaient pas, que les approches aux instruments étaient inimaginables, et que le simple plaisir de voler était une fin en soi...

Quand vous ajoutez a ce type de terrain, un petit restaurant ou vous trouvez d'excellents burgers maison, dans un decor typiquement nord américain (genre petit resto fréquenté par les routiers, comme dans les films), vous obtenez un lieu a visiter absolument !!!!

Et c'est ce qu'on a fait, avec mon inséparable sac de sable, j'ai nomme mon instructeur ! Parce que si la destination est ludique, le chemin aller et retour a donne lieu a une séance d'entrainement pas piquée des vers... Mais ca valait le coup !

En résumé, ce petit aérodrome de Beausejour, situe a environ 30 minutes de vol de Steinbach, est une parfaite piste en herbe, longue, large, facile, magnifique... Elle m'a rappelé mes vols en ULM, sur de petits terrains campagnards.

Décidément, l'aviation "verte", y'a que ca de vrai !

PS : merci Glen, pour m'avoir fait découvrir ce petit bijou... ;-)

Canada day

Le 1er juillet, fête nationale du Canada... bcp de drapeaux a feuille d'érable et de nombreux feux d'artifice dans tous les coins du pays...

Pour célébrer mon premier Canada Day, quoi de mieux qu'un petit vol de nuit ?
Nous voila donc parti avec mon instructeur habituel pour une petite heure et demi, parsemée de feux multicolores. Voler en ayant des boules lumineuses qui éclatent tout autour, c'est rigolo ! Notre destination du soir : un aérodrome un peu plus au nord, avec un superbe balisage de piste, sur lequel je me suis entraine a mes premiers atterrissages de nuit en taildragger... sportif mais amusant !

Retour sur Steinbach vers minuit et demi, avec la decouverte d'un environnment sombre, tres sombre... Le balisage n'est plus le meme, moins de luminosite aux alentours, bref on se croirait en pleine brousse...
J'experimente mes premiers black hole : lors de l'atterrissage, on a l'impression d'etre bcp plus haut que la realite, on a tendance a effectuer une approche trop basse. Ce phenomene occasionne regulierement des accidents de nuit, sur des aerodromes un peu eloignes, l'avion percutant le sol avant la piste...

Arret du moteur vers 1h du mat', fatigue, mais content comme un gamin : de beaux feux d'artifice, bcp de fun, bref une bonne soiree... ;-)

lundi 29 juin 2009

week end a Bird River (suite)

Le dimanche, toujours même temps pourri, direction le bush, pour une petite expédition en pickup. Sympa, on s'éloigne réellement de toute civilisation, qques 'camps' le long de la route en gravier qui nous mène tout droit en Ontario. Et puis plus rien. On longe des lacs et des rivières, le chemin se rétrécit, et on arrive au bout de nul part. Expérience envoutante, réalisée dans le confort et la chaleur du 4x4, mais qui donne envie, très envie, de pousser un peu plus au nord, et de se mesurer a cette nature fascinante ! On commence a toucher, de loin, au mythe canadien ;-)

Il y aurait encore tant a dire sur ce weekend : les nuées de moustiques et autres insectes, notre halte dans un petit resto typiquement nord américain, les colibris qui viennent devant le chalet, les dains au bord de la route, les trombes d'eau qui ont fait monter le niveau des lacs alentours, le 1er piège a ours aperçu, etc...

Bref, pour un pauvre touriste français, en mal d'activités outdoor en milieu naturel, ce fut une très bonne initiation. Même si on a loupe le feu d'artifice du 1er juillet (fête nationale du Canada) tire au dessus du Lac, ce fut un tres bon weekend. On reviendra ! ;-)




Ne manquez pas les photos et vidéos, dispos comme d'habitude, sous picasa : Glen' cottage

week end a Bird River...

Vous connaissez le mythe canadien de la cabane au bord du lac, avec le bateau et l'hydravion gares prêt du ponton ? La vie au grand air, la pêche, le feu de camp, etc...

Lorsque Glen, un élève de l'école nous a propose de passer le weekend dans son chalet le long de la Bird River, pas loin du Lac du Bonnet, on a répondu 'oui', sans hésitation ! Ce weekend respirait un parfum d'aventures dans le bush ('la brousse', comme on dit ici).

Au programme : baignade, pêche, kayak, ski nautique, traversée du lac en bateau, de nuit, pour aller admirer les feux d'artifice du 1er juillet. Programme alléchant, malheureusement fortement contrarie par la pluie, le vent et le mauvais temps en général ! Mais cela ne nous a pas empêcher de charger le pickup, direction la cabane perdue au milieu de nul part.

Arrive sur place, surprise ! Il y a plein de cabanes au bord de cette rivière, l'endroit est connu... et puis la petite cabane se révèle être un chalet, tout confort ! On pourrait largement y vivre a l'année...

Malgré la pluie, le samedi matin sera dédié a une exploration en kayak de la rivière, jusqu'à l'embouchure du lac. Environ 8 km aller/retour, au rythme tranquille de l'eau. Sous un crachin digne de la Bretagne, nous avons la chance d'apercevoir un aigle a tête blanche, un moose et un dain. Pas si pire... Nous rentrons trempes, et pendant que mon compagnon d'infortune file sous la douche, je repars avec Glen m'initier au bateau a moteur. Je suis officiellement 'lâché' sur la petite barcasse après qques manœuvres de base. Nous en avons également profiter pour rendre visite a un couple d'aigles a tête blanche dont le nid se trouve un peu en amont. La fin de journée, relaxe, sera consacrée a qques parties de cartes, agrémentées de coupures d'électricité dues a la tempête. Jouer aux cartes a la lueur des bougies, enfin, nous voici dans des conditions hostiles !!! ;-)

qques photos de notre ' petite cabane perdue au milieu de nul part' :




Bref, des conditions de vie extrêmes !!! ;-)
La suite au prochain épisode...

mercredi 24 juin 2009

Et c'est reparti pour 1 an...

Je viens de renouveler mon certificat médical de classe 1, chez le bon docteur Fogel, a Winnipeg.
Ce médical est nécessaire pour voler professionnellement et doit être renouvelé chaque année. Bref, pas le choix, faut y passer...

Après un petit questionnaire et un check rapide (taille, dimension, vue, ouie, tension, etc), me voici a nouveau apte a voler pour un an... yeeaaaahhh !!!

Ca m'a presque fait plaisir de lui donner ses 80 dollars au doc'... ;-)

A dans un an, m'sieur !

dimanche 21 juin 2009

opened door

Ces derniers temps, vu l'augmentation de la température ambiante, la cabine du Citabria avait tendance a être étouffante... on "fondait" littéralement a l'intérieur du cockpit.
La solution ? Voler sans la porte, a l'air frais ! ;-)
Aussitot dit, aussitot fait. La porte se depose tres facilement, en moins de deux minutes !
C'est tres agreable... ca me rappelle vaguement l'ulm. Nostalgie... ;-)



un instructeur heureux... pas facile comme metier !

arret technique, on en profite pour laisser refroidir le moteur

le pilote, oblige de patienter... ;-)

une petite video prise un autre jour par un passager :

mercredi 17 juin 2009

mosquitos attack !

Ca y est ! la saison est lancée... Les moustiques sortent du moindre point humide du Manitoba !
Et ils sont nombreux, très nombreux ! Y'en a de partout !!! Et ils ont faim...

La guerre est déclarée ! Pour l'instant, je suis toujours sorti vainqueur de mes affrontements avec eux... Mais j'y ai laisse des plumes ! Environ une vingtaine de piqures (erreur fatale, j'avais mis un short... ) et au moins le double de tues dans le camp adverse ;-)

En tous cas, mon sang a l'air de leur plaire... mes beaux mollets, d'un blanc pur, a peine rosis par le doux soleil Canadien, sont couverts de sequelles ! grrr...

Mais je vais sortir mon arme ultime : la lotion anti-moustiques ! Mise au point par les plus grds specialistes europeens de la lutte anti-insecte, va-t-elle faire le poids face aux hordes dechainees de ces vampires miniatures ? Je l'espere...

Et si qqu'un a un remede miracle contre les demangeaisons, je suis preneur ;-)))

Oh la vache, ca gratte !!!!

suite de la formation CPL

Comme promis, le rythme de la formation est assez intense. Entamée il y a 3 semaines, je fait en moyenne 3 vols par jour, quasiment 7 jours sur 7.
Chris, l'instructeur, partage son temps principalement entre 2 élèves. Un autre eleve qui prepare son PPL sur citabria, et moi-meme. Et je peux vous dire qu'on l'occupe bien, notre instructeur... ;-)
Les bookings sont d'1h30 a chaque fois (1h de vol effectif). Comme on a un rythme equivalent, on alterne les bookings dans la journee. Il vole, je me repose, puis je saute dans l'avion et lui patiente au sol... Et on tourne toute la journee. En général, je vole vers 9h30, 12h30 et 16h30. Lui, vers 8h, 11h, 15h. Notre ami chris a droit a sa pause luch entre 14 et 15h.
Et selon les jours, on se rajoute un 4e vol (quand on aime, on ne compte pas...). Mais generalement, avec la meteo orageuse, on n'en fait que 3, voir 2... ce qui est amplement suffisant pour passer une bonne nuit, si le vol a ete soigne ! ;-)

Donc, depuis 3 semaines, j'enchaine les vols avec, au programme, qques manoeuvres en altitude, des pannes et autres procedures d'urgence, et enfin des tours de piste, avec ou sans moteur, sur differents types de terrains (courts, meubles, mal paves, etc...). Le tout avec plus ou moins de vent, plus ou moins dans l'axe a l'atterrissage.
1er constat : c'est dingue le nombre de "pannes" que peut subir un petit avion des qu'il y a un instructeur a bord !!! ;-)
2e constat : pourquoi le vent souffle souvent de travers quand je vole ?
3e constat : y'a encore du boulot, c'est pas demain que j'aurais mon CPL ! Mais ca, je le savais ! Il y avait de fortes chances que je mette plus de temps pour me former a bord de cet avion...

Bref je galere encore, j'ai du mal a associer tous les exercices pour en faire un vol correct de A a Z, mais mon plus gros souci vient d'ailleurs. Il va surtout falloir que je me mette une chose en tete : je suis en train de voler commercialement !
Et c'est une toute autre approche... il faut etre plus precis, certes, mais surtout changer quelque peu sa philosophie de vol. Maintenant, il faut etre capable de regularite et de precision. Il faut etre efficace, affute, tout le temps au top, bref devenir le parfait pilote !
Quoi ? Je m'emballe ? Ah oui... bon d'accord, c'est pas a ce point... mais l'idee est la. On ne vole plus (que) pour le plaisir, on a un devoir de resultat.

Et devinez quoi ? c'est pas facile pour moi... Mais ca va venir !

dimanche 7 juin 2009

B 200 KingAir, Kivalliq

Grâce a notre ami Aymeric, un frenchie expat' au Manitoba, nous avons eu droit a un petit tour dans les hangars de sa compagnie, Kivalliq... Cet ancien de l'école, qui bosse aujourd'hui en tant que Captain sur Beech1900 a Winnipeg, nous a ouvert les portes de la caverne d'Ali Baba ;-)
Kivalliq exploite des KingAir pour les evacuations medicales dans le Nord, et des beech 1900 de 20 places pour du transport de passagers sur lignes regulieres.
Au programme de ce soir, qques photos des machines dans le hangar, et visite d'un beech King Air, tres belle machine biturbopropulseurs. Croyez moi, notre Captain a bien rigole de voir 4 grands gamins, emerveilles par le simple fait de poser les fesses dans le poste de pilotage.
Nous savions tous que le KingAir est une machine fabuleuse, mais la, nous avons caresse du bout du doigt le reve... Nous avions tous qu'une seule envie : nous retrouver pour de vrai aux commandes ! Ce fut un moment excitant, ou tous nos reves de gosses se sont transformes en espoir... un jour, nous aussi, on aura la chance de poser un avion comme ca !
Merci Aymeric, pour ce petit moment magique.


le beech 1900

le KingAir 90C

Clement devant le KingAir B200 de notre essai ;-)

l'entree des artistes...

Lionel, jouant le role de l'infirmiere a bord du medevac...

le sacro saint des saint...



encore plus de photos sur Picasa, avec notamment l'essai du masque a oxygène...

Grand Beach, Lake Winnipeg

Une chouette escapade, un après midi, au bord du Lac Winnipeg, sur une des plus belles plages du Canada (a ce qu'il parait...). A peine 2h de voiture et on se retrouve dans un parc provincial, aménagé a l'américaine (pleins de services, d'air de jeux, de pique nique, etc...), au bord d'un lac immense. Au menu, du sable fin, qques sentiers (pas très, très long, malheureusement). Et un marais avec sentier egalement amenage pour l'observation des oiseaux. Bref, un bon moment passe, qui donne envie de gouter un peu plus a la vie sauvage... ;-)

A = Ville ; C = East beach ; E = West Beach. Le marais se trouve au Sud Est de l'etang.

East Beach

East Beach again

West Beach

end of West Beach

le sentier aux oiseaux, dans le marais


les castors au bouleau (pfff, elle est nulle, je sais...)


notre copain


Et comme d'habitude, toutes les photos sur Picasa...

vendredi 5 juin 2009

mauvais temps...

Comme la météo ne permet pas de voler aujourd'hui, voici une petite image sympa : les oies en formation dans le ciel du Manitoba. Au moins, elles, elles peuvent voler !!!
On en voit de partout, même sur le bord des routes, en train de manger tranquillou... Incredible !




les avions utilises pour la formation CPL

voici qques images des 2 citabria que j'utilise pour ma formation CPL.

Le 1er citabria est sorti d'usine en 1964 aux USA. Aujourd'hui fabrique par American Champion, cet avion en tandem (instructeur a l'arrière), ailes hautes, train classique, est apte a la voltige elementaire (+5/-2G). Motorise par un moteur de 115 chevaux, il atteint une vitesse de croisiere de 180/200 km/h.

Le citabria bleu, immatricule C-GZKC :
Fabrique en 2000. Le plus agreable et le plus performant en voltige. Celui que je vais utilise lors de mon test en vol CPL car le seul a avoir des instruments de radionavigation (obligatoire pour le test). Je n'avais pas voler dessus avant ma formation CPL car un peu plus cher a l'heure de vol que l'autre... Cout au 05 juin 2009 : 127 CAD$/h, HT et sans instructeur.







Le citabria rouge, immatricule C-GEDP :
Fabrique dans les annees 70's. Celui sur lequel j'ai le plus d'experience (sic !). C'est avec lui que je me suis forme sur avion a train classique. Je mixe ma formation entre ZKC et lui...
Cout au 05 juin 2009 : 113 CAD$/h, HT et sans instructeur.



Sacha, le dispatcher neo caledonien de l'ecole, en train de faire le plein.
Le dispatcher s'occupe de la manutention de l'avion au sol : plein, nettoyage des vitres, placement de l'avion sur le parking, etc...
Fonction souvent occupee par des pilotes en formation pour aider a payer les heures de vol.



Voila, aujourd'hui j'en suis a une trentaine d'heures de vol sur ce type d'avion, et la route de l'apprentissage est encore longue... Meme si le surcout est certain par rapport a un avion plus "traditionel", je prend bcp plus de plaisir a voler sur ces machines !!!