Toutes les étapes de mon projet pour devenir pilote professionnel avion au Canada...

Les petits pas pour faire d'un rêve, une réalité ! De l'accession au metier de pilote a la vie quotidienne au Canada...


mardi 5 avril 2011

l'IFR, deuxieme partie

Je disais donc, il me reste a sauter dans l'avion et a experimenter en vrai...
Tout ne s'est pas déroule comme prévu !

Malheureusement, après seulement 4 vols, j'ai pris la décision d'arrêter ! Decision douloureuse, mais nécessaire car le training était devenu extrêmement déplaisant. Je montais a reculons dans l'avion... Mes progrès n'étaient pas satisfaisants, plusieurs facteurs pouvant expliquer cela :

- Je ne me sentais pas assez en confiance, je stressais bcp pour chaque erreur. Je voyais défiler l'argent et anticipait déjà un manque de ce cote-la. Du coup, vu que ma progression ne correspondait pas a mes plans financiers, ca me stressait encore plus.
Un conseil que l'on peut répéter encore et encore : faire une formation avec un coussin financier confortable enlève de la pression (enfin, pour moi !). Il n'y a rien de pire que de commencer et de devoir arreter car a court de cash !

- Faire un training et travailler en même temps n'a pas été très productif. Je n'ai pas pu passer assez de temps a préparer mes vols (je finissais un vol avec un élève et hop, je sautais directement dans le twin). Ma façon d'apprendre passe par un training a temps plein, sinon je n'assimile pas. C'était d'ailleurs une des raisons pour lesquelles je n'avais pas chercher de petit job a cote lors de ma formation initiale PPL-CPL-Instructor (alors que j'aurais surement pu bosser au sol en tant que dispatcheur a l'école).
Autre conseil : on économise de l'argent en volant régulièrement, en étant préparer et en étant concentre sur la formation.

- Enfin, dernier point, l'instructeur. Sans vouloir blâmer qui que ce soit, trouver un bon instructeur fera toute la difference. Ca a ete une lacune, je pense, pour moi. Voler avec un collègue a également renforce mon stress. En tant qu'instructeur, je n'ai pas pu m'empêcher de juger sa performance, et je ne l'ai pas trouvée en adéquation avec mes attentes. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer avec ce que j'aurais fait dans tel ou tel cas. Au final, même si on s'entend bien au sol, ce n'est definitivement pas le type d'instructeur que je veux en vol !
Encore une fois, les vols doivent être préparés, une ligne guide doit être donnée a l'élève, l'élève doit se sentir guide dans son apprentissage. Un instructeur doit faciliter l'apprentissage et non pas ajouter de la pression.

Mais le point le plus important, c'etait que je n'étais pas prêt dans ma tête !
Après réflexion, je pense que l'environnement ne m'a pas aide non plus.
L'aérodrome de Steinbach est excellent pour du vol de jour ou de nuit, sur des avions monomoteurs. C'est génial pour préparer un PPL ou un CPL, dans des conditions "presque" de vol en brousse : petites pistes, équipement rudimentaire, eclairage limite, pas de tour de contrôle, des zones d'entrainement toutes proches, bref on est très libre de nos mouvements. On y apprend a etre autonome, c'est sur.

Mais pour de l'IFR, je me demande si qquechose de plus cadre et normalise ne serait pas mieux...

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